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Impression 3D et prototypage d’appareils orthopédiques : le duo gagnant

Retour d’expérience : ENOVIS x LYNXTER

Enovis a acquis, depuis plus d’un an, une S600D – FIL21 de Lynxter pour renforcer la recherche et développement et optimiser la phase de prototypage de ses produits.
A travers cette interview, découvrez comment s’est déroulée l’intégration de cette technologie dans leur entreprise et comment l’impression 3D booste leur service.

 


 

En quelques mots parlez-nous de vous et d’Enovis

 

louis pech Enovis

Je m ‘appelle Louis Pech, je travaille dans le service recherche et développement chez Enovis. Nous sommes installés à Mouguerre, à proximité de Bayonne et nous appartenons à un grand groupe américain.

Enovis fabrique des dispositifs médicaux orthopédiques : attelle de genou, attelle de cheville, attelle de poignée, ceinture lombaire… tout ce qui touche à l’ensemble du corps et à la compression veineuse. Le service R&D, présent dans nos locaux, développe cet ensemble de produits pour tous les marchés (hors Etats-Unis).
Notre cœur de métier est le tricotage de maille de compression et l’ingénierie mécanique.

 

Impression de prototypes d'ailettes

Impression de prototypes d’ailettes

 

Pourquoi avoir intégré l’impression 3D ?

L’intégration de l’impression 3D a été une volonté dans le développement du service R&D pour réduire le temps de nos projets notamment sur la partie concept et choix des concepts. Cela se manifeste par plus d’innovation, plus de créativité et surtout pouvoir avoir les concepts très rapidement dans les mains et les évaluer en interne directement.

 

Prototypage de la ceinutre lombaire

Prototypage de la ceinutre lombaire

 

Qu’imprimez-vous avec la S600D de Lynxter ?

L’usage principal de l’impression 3D chez Enovis concerne l’impression de pièces rigides prototypes pour optimiser le développement des produits.
Parmi les pièces que nous imprimons, on retrouve des moules dans lesquels on coule du silicone pour faire des zones de maintien dans les attelles tricotées.
Nous avons fait plusieurs versions de ces prototypes. Nous imprimons des moules pour avoir ensuite une facilité de duplication sur notre fabrication.

Ensuite nous avons imprimé en 3D plusieurs prototypes de pièces qui constituent une ceinture lombaire :
– des « pullers », ce sont des systèmes qui vont permettre de serrer la partie arrière de la ceinture lombaire qui est plaquée au dos pour venir apporter un grand maintien.
– des baleines qui apportent un renfort au niveau du dos.
– des frames, une partie plastique, qui représente des ailettes qui permettent d’adapter la ceinture à la morphologie des patients.

 

Louis Pech d'Enovis deevant la S600D de Lynxter

Louis Pech d’Enovis devant la S600D de Lynxter

 

Procédé de fabrication traditionnel vs impression 3D

Précédemment, pour la conception des prototypes, s’il y a matière plastique on faisait sous-traiter. Il fallait dessiner la pièce, la faire fabriquer au sous-traitant, la recevoir, renvoyer à notre usine de fabrication pour potentiellement faire du montage ou de l’assemblage. Du coup, pour avoir un premier prototype, il fallait compter 1 mois à 1 mois et demi.

A ce jour on dessine, le lendemain on imprime sur la S600D, le surlendemain on l’a et 2 jours après on peut le tester sur un produit et faire un montage.
Non seulement on réduit le temps, mais surtout avec l’impression 3D on peut avoir plusieurs prototypes rapidement. Pouvoir avoir plusieurs itérations est un véritable gain pour nous en termes de créativité et de rapidité d’échange avec nos collègues du service marketing et scientifique.
Aujourd’hui avec ce procédé on se permet de faire davantage d’essais. On crée plus, on innove dans les formes, le design, les matériaux ce qui clairement nous apporte un avantage compétitif.

Quels sont les gains apportés par l’impression 3D ?

L’impression 3D a vraiment permis :
– de gagner en temps, en raccourcissant le délai d’obtention des concepts.
– d’effectuer des gains de coût parce que nous ne passons plus par la sous-traitance.
– de gagner en créativité, en ayant moins de limitations et avec la possibilité de pouvoir proposer beaucoup plus d’itérations de produit.
– de gagner en réactivité : avoir le prototype tout de suite et le faire tester et valider en suivant par l’équipe marketing. Et réagir immédiatement sur les retours et améliorations à apporter au prototype.
– en productivité : l’avantage clairement de la S600D de Lynxter c’est notamment son volume d’impression possible où on peut vraiment imprimer une grande quantité de pièces en une fois, ce qui nous permet d’avoir tout de suite plusieurs prototypes à étudier.

 

Création des fichiers 3D du prototype à imprimer

Création des fichiers 3D du prototype à imprimer

 

Comment s’est passé l’intégration de ce nouveau procédé chez Enovis ?

D’un point de vue processus nous sommes quatre (3 ingénieurs et 1 technicien) dans le service R&D à être formés à l’utilisation de la S600D de Lynxter et des logiciels connexes. Sur les profils R&D qui utilisent l’imprimante 3D nous sommes tous orientés mécanicien ou orienté matériaux. On a une bonne utilisation de SolidWorks qui est vraiment l’outil de base pour utiliser la machine.

La transition s’est faite très simplement. Nous avons tous eu une formation avec la livraison de la machine, ce qui nous a permis d’avoir une bonne base. Et très sincèrement après on a essayé, comme tout nouvel outil. On a essayé des paramètres et c’est comme cela que nous nous sommes expertisés sur la technologie. Maintenant on ouvre l’accès à d’autres personnes du service pour les rendre plus autonomes.

Un autre avantage est la proximité avec Lynxter qui nous a permis d’avoir des échanges très constructifs, à la fois au départ sur le choix des solutions techniques mais même à posteriori pour tout ce qui est entretien, autonomie d’utilisation et même accompagnement au niveau du design des produits pour faciliter l’impression ou même de l’utilisation de la machine.

Est-ce que le service est amené à se développer ?

Se développer oui. Sur l’aspect prototypage pièce rigide ce serait sur une autre technologie d’impression 3D pour des pièces plus petites et plus fines où nous sommes confrontés à certaines limites sur ce mode d’impression là. Il se peut qu’on aille vers une autre technologie, telle que le SLS.
Ce modèle pourrait être duplicable sur la R&D aux Etats-Unis parce qu’ils ont un grand pôle « articles rigides ».

Ce qui est également intéressant c’est qu’on peut faire bénéficier les autres services de la S600D , notamment le service après-vente qui nous demande des pièces d’urgence.

A propos d’Enovis

Nous croyons en la Force du Mouvement (Powering Motion™). Notre philosophie est « Get and keep people moving », basée sur l’idée que l’activité physique est la clef d’un mode de vie plus sain, participe à l’amélioration des résultats de traitements et permet une économie des soins de santé pour tous. Pour cela, nous offrons en continu des soins orthopédiques et vasculaires complets, allant de la performance et de la mobilité à l’intervention chirurgicale ainsi qu’à la rééducation post-opératoire.
Pour en savoir plus : enovis-medtech.eu/fr

 
 
 
 

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