Impression 3D : un atout incontournable pour les outillages et prototypes de production pour Almay
Depuis sa démocratisation l’impression 3D permet aux industriels de gagner en autonomie sur la production de pièces d’outillages de production, de développement de prototypes, et même de fabrication de pièces de maintenance.
Basé près de Poitiers, ALMAY Technologies, acteur majeur de la conception et fabrication de pièces et sous-ensembles mécaniques, a, dans un premier temps, intégré la fabrication additive avec la S600D, une imprimante modulaire et ses tête-outils filaments FIL21 et liquides bi-composants LIQ21. Grâce à elle, les équipes d’ALMAY réalisent des outillages de production et des prototypes produits en matériaux thermoplastiques et élastomères (silicones et polyuréthanes). Ils réduisent ainsi, le temps et les coûts de développement lié à ces opérations habituellement sous-traitées.
La fabrication additive chez ALMAY Technologies
Intégrée dans le savoir-faire de l’entreprise au même titre que les autres procédés de fabrication, l’impression 3D s’est imposée comme un axe central de l’innovation.
Maîtrisée grâce à des équipes dédiées et formées par Lynxter, la fabrication additive permet à ALMAY Technologies de réaliser en interne des outillages de drapages et des contre formes de positionnement pour son activité de réalisation de pièces et sous-ensembles en composites.
Les pièces imprimées en 3D ont permis le bon positionnement de Nid d’abeille lors de la production de pièces en composite.
La réalisation de pièces par les procédés de fabrication de composites nécessite souvent plusieurs itérations pour figer et qualifier la méthode. Les outillages peuvent ainsi être amenés à évoluer (dimensions, propriétés mécaniques, matériaux, etc.). L’impression 3D facilite les itérations en s’affranchissant des contraintes de temps et coûts. La fabrication additive est peu encombrante, offre une simplicité d’opération et performe sur la production unitaire et/ou de petites séries. Le fait d’internaliser la production d’outils et de prototypage permet de gérer les risques et la confidentialité, mais aussi d’accroître la réactivité et le savoir-faire.
Finalement, contrairement aux procédés conventionnels, la fabrication additive permet de jouer facilement sur les structures internes des pièces et outillages souhaités (taux de remplissage, structure nid d’abeille / lattice) et ainsi optimiser le temps d’impression, le poids et le coût interne de l’impression.
L’impact de l’impression 3D sur l’efficacité et la vitesse des processus
L’adoption de l’impression 3D a entraîné des gains significatifs en termes de temps et d’efficacité chez ALMAY. Si les économies de coûts varient selon l’envergure des projets, l’impression 3D se révèle être une solution économique à chaque fois.
En évitant les circuits traditionnels de fabrication, notamment la phase de conception, la programmation des fichiers, et l’usinage, cette technologie permet de gagner du temps en réduisant les délais de production, passant parfois de plusieurs jours à quelques heures seulement, accélérant ainsi le « time to market », notion de plus en plus importante pour les clients d’ALMAY.
La S600D : modularité, volume et matériaux techniques
Choisie pour des besoins de volume et d’impression de matériaux techniques, la S600D permet à ALMAY Technologies d’imprimer des matériaux thermoplastiques souples comme des TPE 95 shA ou rigides comme le PLA-001 de LYNXTER. Ces matériaux offrent une combinaison idéale entre résistance et flexibilité. Plus technique, le PA-001 Lynxter, polyamide chargé en fibres de carbone, est réservé aux applications nécessitant des propriétés mécaniques plus élevées.
La S300X – FIL 11 | FIL11, l’impression 3D filament
Depuis peu, Lynxter propose une nouvelle machine, la S300X – FIL 11 | FIL11, un imprimante 3D MEX (FFF/FDM) IDEX, c’est-à-dire à deux têtes d’impression indépendantes. La S300X – FIL 11 | FIL11 a été conçue pour atteindre de très hautes vitesses et hautes accélérations. Elle permet de fabriquer des pièces bi-matériaux lors d’une seule et même impression en un temps record. Une opportunité pour Almay de créer l’une de ses pièces bi-matière en un seul et même processus de fabrication.
Pour sa pièce racleur, Almay avait besoin d’une application comportant une partie souple pour racler la surface des tissus préimprégnés et une autre rigide pour la prise en main de l’outil par l’opérateur. Il est également important que les deux parties souples et dures soient indissociables.
En contact avec le tissu, il est important que la partie souple ne laisse aucun résidu de thermoplastique dans le préimprégné, le choix du couple de matériaux était donc crucial. En collaboration avec LYNXTER, l’équipe ALMAY est partie sur du TPE-001 pour la partie souple directement en contact avec le tissu et un PLA-001 pour la partie rigide, qui sera directement au contact de la matrice.
L’impression 3D avec la S300X – FIL 11 | FIL11 offre à ALMAY une solution polyvalente et efficace pour produire ses outillages et prototypes en bi-matériaux. En intégrant cette technologie de manière stratégique dans ses processus, l’entreprise ouvre la voie à une nouvelle ère de fabrication agile et innovante.
| Paramètre | Valeur |
|---|---|
| Temps d’impression | 2h45 |
| Taille de buse | 0.40 mm |
| Hauteur de couche | 0.20 mm |
| Coût matière | 3€50 |
